Y a-t-il quelque chose de plus essoufflé et de moins Web 2.0 que la littérature? Lorsqu’on constate la perte de vitesse vertigineuse qu’elle subit par rapport aux autres modes d’expressions narratifs, on ne peut que se réjouir pour ceux qui détestaient lire. La littérature vit une crise et je ne vous apprends rien. Non pas parce que les gens lisent moins – ça c’est faux; ni à cause de l’arrivée du e-book (sacré objet d’apocalypse littéraire par de nombreux penseux). La crise vient tant d’une permutation interne à la littérature (voir la note Se contenir et redevenir éditeur) que de la perte d’un goût essentiel pour toute activité – je n’aime pas le mot mais je suis à court de termes – artistique. Ce goût qui s’en va s’effaçant, c’est celui du risque.
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Il y a 4 jours
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