mercredi, septembre 15, 2010

Faire des livres II: Les Orphelins

Durant l’été 2007, j’ai entamé l’écriture d’un recueil de nouvelles plus ou moins fantastiques. C’est un des rares travaux d’écriture que j’aie porté à terme. Un ami éditeur m’avait proposé de lire la chose et d’ensuite m’aider à trouver preneur. Après m’avoir confié – à ma grande joie – que plusieurs textes recelaient un potentiel évident et que l’un d’entre eux méritait d’être transformé en roman, il me fit part de la conclusion suivante :

«Je me demande qui, ici, peut te publier. Tu ne corresponds à la ligne éditoriale d’aucune maison d’édition et si l’une d’entre elle veut te publier, je doute qu’elle sache comment bien promouvoir ton texte.»
Bref, ça voulait dire qu’ici-bas, on n’était pas éditorialement équipé pour faire vivre mon texte.
Depuis, quand j’écris, je ne suis pas capable de m’enlever ça de la tête. Je suis orphelin. Éditorialement parlant.
Quand Ed a sorti Prison de poupées, on était tous très heureux pour lui. Pour ma part, je me sentais vengé par les événements. Un ami, dont les écrits avaient souvent été jugés impubliables – entre autre à cause de leur trashness avouée – publiait enfin chez un éditeur «reconnu» . Ensuite, les choses se sont corsées.

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