mercredi, août 25, 2010

Archéologie

Voici un petit souvenir du temps où je dessinais encore:



Ça fait je ne sais combien de temps que mon blogue sur platform27 a sauté sans crier gare, emportant dans le vide tout le journal de production du 3ième Porte-Abîme. Je posterai une fois de temps à autres, des glimpses de cette époque glorieuse.

jeudi, août 19, 2010

Ce que Henry Miller peut faire pour vous

Ça m’a pris un moment avant de devenir chum avec Henry Miller. J’ai essayé deux fois Black Spring, sans succès. J’arrêtais après trente pages. Le Doc (et beaucoup d’autres) le tenaient pour un auteur clef. J’avoue que la peer pressure était forte. Durant mes premières tentatives d’infiltrations au cœur de l’impressionnisme étourdissant de Black Spring, je cherchais en vain cette fascination qu’ils avaient tous, je voulais me prêter à la contagion sans pourtant choper la fièvre.


J’ai dû attendre Tropique du Cancer. Là, Miller m’a mordu. Ensuite, je suis retourné à Black Spring (Printemps noir, faudrait dire, car comme l’autre, je l’ai lu en français) et je l’ai bouffé tout cru. Je me suis plongé dans Tropique du Capricorne, en anglais cette fois, parce que vous ne le croirez pas, Miller est fuckin plus limpide dans sa langue à lui. Là, je suis assez creux dans Sexus, le premier des trois tomes de sa Crucifixion (en rose), sa Recherche du temps perdu, le témoignage de sa mutation, sa révélation – mettons ; le témoignage résolu qu’il se ferait écrivain et rien d’autre.
 
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lundi, août 02, 2010

Valhalla Rising ou ce qu’un trailer m’inspire



À cause de mes appétences pour le folklore nordique, pour le souffle grandiloquent des mythèmes chrétiens et surtout pour les quêtes métaphysiques limites vieux-jeu, je tremble de voir ce film. Vite de même, ça a l’air d’une re«montée» des enfers païens; de visu, on dirait l’errance puis la consécration d’un dieu nietzschéen – le héros borgne est une référence directe à Odin – un dieu nietzschéen, disais-je, qui n’est pas encore amputé de sa part néfaste, un dieu qui ne pardonne pas mais se venge, un dieu de colère qui préfère tuer les hommes que les aimer, un dieu affamé de sacrifices. On dirait aussi une fable épique où s’agiteraient désespérément ceux qui veulent à tout prix être sauvés, qui refusent de voir la révélation - soit que rien de doit être sauvé et que la promesse salvatrice est une parole creuse.

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